Sommeil : profitez des vacances pour calculer vos cycles


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Vous dormez mal ? Vous avez un mal fou à vous réveiller ? Et si vous profitiez de vos vacances – enfin si vous avez la chance d’en avoir bien sûr – pour calculer vos cycles ? Il faut savoir qu’une nuit compte entre quatre et six cycles de sommeil dont la durée varie bien sûr en fonction de chaque individu. Certains ont besoin de plus de sommeil que d’autres…

Dans un article publié durant le week-end, le site « La Depêche.fr » est revenu sur l’importance de bien calculer ses cycles afin d’obtenir un sommeil de meilleure qualité et de vraies nuits réparatrices.

Et même si nous sommes tous différents, l’idéal serait de réussir à faire cinq cycles complets, soit un total de sept heures et demie de sommeil (un cycle durant en moyenne de 90 à 100 minutes, ndrl).

Mais revenons-en au calcul des cycles… Pour se faire il est nécessaire de noter l’heure à laquelle vous vous endormez et celle à laquelle vous vous réveillez naturellement.  Pas toujours facile quand on est un peu dans le « pâté »  ^^


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Une fois ce savant calcul effectué, vous pourrez déterminer votre heure idéale de coucher. Comment ? En partant de l’heure de réveil souhaitée et en remontant le temps par tranche de 90 minutes.

Vous n’avez pas tout compris ? Alors prenons un exemple : si vous souhaitez vous réveiller à 8 heures du matin, l’idéal est de s’endormir à 23 heures  ou à minuit et demi.

Et ne croyez pas que se coucher plus tôt vous rendra forcément service ! Car se coucher trop tôt, si votre organisme ne le réclame pas, peut avoir un effet inverse ! Si aucun signe clair n’apparaît (bâillements, fatigue, somnolence… etc) ne se manifeste, vous risquez en vous couchant d’énerver au contraire votre organisme.

Les Français manquent de sommeil

L’occasion de revenir sur une étude publiée au printemps dernier à l’occasion de la 17ème Journée du Sommeil® qui avait pour thème « Dormir seul ou pas :quel impact sur le sommeil?» .

Selon cette enquête menée INSV/MGEN , les Français manquent de sommeil, ils s’en plaignent et les risques pour leur santé sont avérés. L’Institut National du Sommeil et de la Vigilance (INSV) a donc souhaité nous mettre en garde : nous n’avons pas tous les mêmes besoins de sommeil. En prendre conscience et ajuster nos habitudes de sommeil en conséquences sont des des conditions essentielles pour préserver notre santé.

En couple : oser parler du sommeil respectif

Un Français sur deux dort en couple . Interrogés sur leurs motivations, 77 % des co – dormeurs adultes répondent que c’est un choix. On partage son lit comme on partage sa vie avec une personne. Si partager le même lit confère un sentiment de sécurité, cela peut aussi altérer la qualité du sommeil. Pour ceux qui dorment seul, 1/3 déclarent que c’est par confort ou parce que leur conjoint ronfle. Pour préserver une bonne qualité de sommeil à deux et trouver un point d’entente , comprendre le sommeil de l ’autre et en parler s’avère nécessaire . Comment ? En analysant horaires de sommeil, mouvements, température, problématique de taille du lit, allées et venues, ronflements, pathologies éventuelles, et ce pour chacun des co-dormeurs.

Co-dodo : apprendre à l’enfant à dormir seul et à acquérir une autonomie

25% des Français qui ont un enfant au domicile dorment occasionnellement avec lui dans leur chambre. Parmi ces derniers, les deux tiers dorment dans le même lit que leurs parents. Ce taux relativement élevé concerne en majorité les femmes et les enfants âgés de 2 à 5 ans. Les raisons du co-dodo avec son enfant sont multiples : pleurs nocturnes ou demandes de l’enfant, absence d’un parent ou raisons médicales, mais aussi, pour des motivations économiques si le logement est trop petit. Or, 45% des Français qui dorment avec leur enfant déclarent un impact délétère sur leur sommeil. La meilleure façon de préserver le sommeil de chacun consiste à cesser de dormir avec son enfant, à lui apprendre à dormir seul et à acquérir une autonomie vis-à-vis de son sommeil.

Les experts rappellent par ailleurs qu’il est dangereux de dormir avec un bébé dans son lit. Etouffement, poids de la couette, mauvaise régulation de la température… faire dormir un bébé dans le même lit qu’un adulte est associé à un risque accru de mort subite du nourrisson.

Un quart des Français qui dorment avec un animal de compagnie expriment une gêne

17% des Français laissent leur chambre et leur lit accessible à un animal de compagnie toutes les nuits, chat ou chien principalement, pendant qu’ils dorment.

Or, le rythme de sommeil d’un animal est différent de celui de l’homme. Cette différence entre l’homme et l’animal explique que le sommeil puisse être perturbé par la présence d’un animal.Mais, pour 13% des Français concernés, en majorité ceux qui vivent seuls, la présence d’un animal améliore le sommeil. Ce bénéfice tient en partie à la dimension affective que constitue la présence d’un animal familier la nuit.

A chacun son sommeil et à chaque âge son sommeil !

En conclusion du communiqué, le Docteur Joëlle Adrien, Présidente de l’INSV, est formelle : « Enfant, adolescent ou adulte, court dormeur ou long dormeur, du matin ou du soir, nous n’avons pas tous les mêmes besoins de sommeil. Ne pas respecter ce besoin nous expose, à la longue, à des risques pour la santé qui sont avérés. Et notre environnement sociétal nous y incite de multiples façons ! C’est pourquoi il faut une prise de conscience, tant individuelle que collective, de ce véritable enjeu de santé publique qu’est le sommeil, afin de mettre en place des solutions adaptées pour chacun. »

*Enquête menée par le département Santé d’Opinion Way et réalisée auprès d’un échantillon national représentatif de la population française de 1001 personnes âgées de 18 à 65 ans, du 28 novembre au 7 décembre 2016