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Même si elle est quelque peu disgracieuse et en complexe plus d’une, la graisse autour des hanches et des cuisses serait bénéfique pour la santé et nous même protégerait de certaines maladies. Telles sont les surprenantes conclusions d’une étude allemande dont les résultats ont été publiés dans la revue spécialisée « Cell Metabolism ».
Pour les personnes ayant un IMC normal (Indice de masse corporelle, ndrl), cette graisse offrirait en fait une bonne protection contre certains troubles métaboliques de type diabète ou maladies cardiovasculaires (AVC, crise cardiaque, hypertension, etc…)
Avant d’en arriver à cette conclusion, les chercheurs de l’hôpital universitaire de Tübingen ont suivi 1.000 personnes qui avaient un IMC normal, étaient en surpoids ou souffraient d’obésité. L’un des objectifs de cette étude était de comprendre pourquoi certaines personnes ayant un IMC « normal » avaient une mauvaise santé métabolique et/ou présentaient aux moins deux facteurs de risque de diabète et de troubles cardiaques…
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Selon Santé Magazine, cela concerne 20% des personnes ayant un IMC normale.
Et ils pensent avoir trouvé la réponse : tout dépend de l’endroit où est stockée la graisse.
Celle qui se loge essentiellement autour des hanches et des cuisses, et donc en bas du corps- aurait en effet l’avantage de ne pas bouger
A contrario « l’autre » graisse n’étant pas stockée, elle atteindrait certains organes vitaux comme le cœur ou le foie en passant par le sang.
Une étude qui pourrait aboutir à la confection de médicaments qui seraient capable d’aider aider l’organisme à stocker les graisses au bon endroit.
Sur le même sujet : Et si le surpoids était un atout pour notre santé ?
L’occasion de revenir sur une étude parue au printemps 2016 et selon laquelle les personnes ayant un Indice de Masse Corporelle (IMC) de 27 seraient en meilleure santé que les autres. Mieux encore ils présenteraient un plus faible taux de mortalité !
Rappelons qu’il est aujourd’hui considéré que l’IMC est normal lorsqu’il se situe entre 18.5 et 25. Jusqu’à 30 on parle alors de surpoids, puis d’obésité au-delà.
Avant de délivrer ce message au combien étonnant, des chercheurs de l’université de Copenhague ont étudié les cas de près de 120.000 personnes réparties en 3 groupes représentatifs de la population. Elles avaient été recrutées pour différentes études entre 1976 et 1978, entre 1991 et 1994 et enfin entre 2003 et 2013.
Sans vraiment en expliquer les raisons, ils en sont arrivés à la conclusion que l’IMC optimal serait aujourd’hui de 27 contre 23,7 pour la période 1976-1978.
Pour autant pas question de laisser dire qu’il est bon d’être en surpoids, les conseils pour lutter contre le surpoids et l’obésité (prévention) restant bien sûr d’actualité.
Reconnaissant que des études supplémentaires seront nécessaires pour expliquer les causes de ce changement de l’IMC optimum, les chercheurs se sont simplement demandés s’il ne serait pas nécessaire de réviser les actuels critères de l’OMS à ce sujet.