Grossesse : la prise de paracétamol pourrait nuire à la libido de l’enfant à naître


ANNONCES

CC0 Public Domain /Pixabay

ANNONCES

Déjà qu’il n’est pas facile de se soigner et/ou de soulager ses douleurs lorsqu’on est enceinte, voilà une info qui ne devrait pas ravir les futures mamans. Voilà en effet que des scientifiques nous indiquent aujourd’hui que la prise de paracétamol pourrait nuire à la libido de l’enfant à naître.

En effet, et selon des chercheurs danois de l’université de Copenhague, la prise de paracétamol durant la grossesse entraînerait le modification de la programmation neurocomportementale censée inhiber les comportements sexuels des adultes.

Avant d’en arriver à cette conclusion assez surprenante il faut bien le dire, ils ont effectué des tests sur des souris de laboratoire.

Et si nous ne rentrerons pas dans les détails trop techniques de cette étude, sachez qu’ils ont constaté que les souris qui avaient une activité sexuelle moindre étaient principalement celles dont la mère avait absorbé du  paracétamol durant la grossesse .


ANNONCES

Le paracétamol déjà pointé du doigt l’an dernier

Il y a près d’un an – c’était au début du mois de juillet 2016 – des scientifiques nous alertaient sur la prise de paracétamol durant la grossesse. Et d’expliquer que les enfants qui y étaient exposés avant leur naissance souffraient davantage de troubles d’inattention, d’impulsivité et d’autisme.

PublicDomainPictures / Pixabay

Avant d’en arriver à cette conclusion les scientifiques du Center for Research in Environmental Epidemiology de Barcelone (Espagne) avaient suivi 2644 femmes enceintes mais aussi leurs enfants. Il avait bien sûr été demandé à ces femmes d’indiquer leur usage précis du paracétamol durant leur grossesse (doses, fréquence des prises…etc)

Et de constater que 40% des enfants ayant été exposés au moins une fois dans les 32 premières semaines de grossesse à du paracétamol présentaient des risques d’hyperactivité et d’impulsivité 30% supérieur aux autres. En cas d’exposition prolongée, ces enfants présentaient une moindre performance cognitive, des difficultés d’attention, de contrôle de soi et de vitesse d’exécution.