Dans 20 ans, il y aura 6 fois plus de cancers chez les femmes en Grande-Bretagne


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Dans 20 ans, et selon les données centre britannique de recherches sur le cancer, il y aura 6 fois plus de cancers chez les femmes en Grande-Bretagne. Alors que le nombre de cas ne va cesser de croître, cette augmentation devrait être six fois plus forte chez les femmes que chez les hommes (3 % contre 0,5 %).

Pourquoi une telle hausse ? En raison des modes de vie actuels qui nuisent à notre santé avertissent les scientifiques.

Si on entre dans le détails de ces chiffres bien peu réjouissants, le Cancer Research UK estime que d’ici à 2035 seront diagnostiqués d’un cancer 4,5 millions de femmes et 4,8 millions d’hommes.

Quant au décalage hommes/femmes, il serait lié à l’existence de certains cancers, dont ceux des ovaires, de l’utérus ou du sein (après ménopause).


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CC0 Public Domain/Pixabay
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Une activité physique pour réduire le risque de 13 cancers

L’occasion de revenir sur une étude américaine publiée au printemps dernier et qui été menée par des scientifiques de l’Institut national américain du cancer (NCI). Selon ses résultats, 150 minutes de sport et/ou d’activité physique chaque semaine permettrait de réduire sensiblement le risque de développer 13 cancers sur les 26 qui ont été étudiés.

Avant d’en arriver à cette conclusion, les chercheurs ont étudié les cas de 1,44 million de personnes vivant aux Etats-Unis comme en Europe et âgées de 19 à 98 ans.

Verdict : les personnes ayant une activité physique régulière d’au moins de 150 minutes chaque semaine auraient bien moins de risque que les autres de développer certains cancers : 150 minutes par semaine.

Dans le détail ce risque serait diminué de 42% en ce qui concerne le cancer de l’œsophage; de 27% pour le cancer du foie; de 26% pour le cancer du poumon; de 23% pour le cancer du rein; de 22% pour le cancer de l’estomac…

Dans une moindre mesure des baisses ont également été observées en ce qui concerne les myélomes, le cancer colorectal, le cancer de la vessie, du sein… Elles varient de 10% 20%.

Dans tous les cas, les chercheurs ont constaté que cette activité physique avait des effets bénéfiques y compris chez des personnes considérées à risque (fumeurs, personnes obèses). « Nos résultats montrent que le lien entre exercice et réduction du risque de cancer peut être généralisé à différents groupes de population y compris parmi les personnes en surpoids et obèses et celles qui ont fumé » a ainsi déclaré l’un des auteurs de cette étude.

Pour autant tout n’est pas aussi rose puisque les scientifiques ont aussi constaté une augmentation de 5 % du risque de cancer de la prostate et de 27 % du mélanome chez certaines personnes vivant dans des régions particulièrement ensoleillées des Etats-Unis d’Amérique.