L’Uvestérol Adec restera prescrite sous conditions


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CC0 Public Domain /Pixabay

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Au tout début du mois de janvier, l’ANSM prenait la décision de suspendre la commercialisation de l’Uvestérol D, un mélange de vitamines prescrits à certains bébés fragiles. En cause le décès, le 21 décembre dernier, d’un nouveau-né après la prise de ce médicament. Les investigations avaient en effet mis en évidence un lien probable entre ce décès et son administration.

Par mesure de précaution l’ANSM avait ainsi décidé de la suspension de la commercialisation de l’Uvestérol D et du retrait du marché de tous les lots encore disponibles sur le marché. Mais de préciser toutefois que la supplémentation en vitamine D chez les jeunes enfants n’était pas remise en cause.

Juste avant le week-end, l’agence a tenu à faire une petit mise au point. L’Uvestérol VITAMINE A.D.E.C sera mis à disposition des patients non hospitalisés qui présentent un syndrome de malabsorption.

Une recommandation temporaire d’utilisation (RTU) a ainsi été mis en place afin de « permettre un accès sécurisé à l’Uvestérol VITAMINE A.D.E.C pour les patients qui ne disposent pas d’alternative en ville » précisé l’ANSM dans un point d’information publié ce vendredi 13 janvier 2017.


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Pour plus de détails, consultez le point d’information publié sur le site de l’ANSM en cliquant ICI.

Uvestérol D® : Marisol Touraine renforce l’information des familles et des professionnels de santé

Après le décès de ce nouveau-né de 10 jours à peine -il est décédé des suites d’un arrêt cardio-respiratoire, à son domicile après avoir reçu une dose d’uvestérol D –  Marisol Touraine a souhaité renforcer l’information des familles et des profesionnels de santé sur le sujet.

Par mesure de précaution elle avait appelé les parents à ne plus administrer d’Uvestérol D® à leurs enfants tout en les appelant à se rapprocher de leur professionnel de santé pour qu’il leur propose de la vitamine D sous une autre forme. Car, mais vous l’aurez compris, c’est le mode d’administration spécifique du produit qui présente des risques (et pas la vitamine D).

« Je souhaite rassurer les parents qui ont donné de la vitamine D, sous quelque forme que ce soit, à leurs enfants : ils ne courent aucun danger. Mais je leur demande, à titre de précaution, d’arrêter le traitement par Uvestérol D®. Je leur garantis une information transparente, objective et fiable. Et je mets tout en œuvre pour leur proposer, en lien avec les professionnels de santé, une solution alternative. » avait alors déclaré la Ministre de la Santé.