Cancer du sein : des citrons pour vous aider à repérer les signes d’une tumeur


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Worldwide Breast Cancer

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Comment aider les femmes à repérer les signes d’une hypothétique tumeur au sein ? L’organisation Worldwide Breast Cancer a choisi le citron ! Comme vous le savez peut-être cet agrume est souvent présenté comme un aliment anti-cancer puissant… Est-ce la raison qui a poussé Worldwide Breast Cancer à proposer une campagne où les seins des femmes sont comparés à des citrons ? Pas forcément… Mais la démarche fait en tout cas beaucoup parler d’elle. Explications…

Dans cette campagne de sensibilisation, Worldwide Breast présente 12 citrons rangés dans une boîte à oeuf. Mais chacun d’entre-eux représente un symptôme caractéristique qui doit alerter les femmes sur une possible tumeur.

C’est ainsi que chaque citron présenté possède une particularité : grosseur, rougeur, écoulement anormal, veine apparente, déformation, peau d’orange etc

« Vous reconnaissez un de ces signes ? Ne paniquez pas, certains changements sont normaux. Mais s’ils évoluent, allez voir un médecin » préconise ainsi la célèbre organisation tout en précisant qu’une bosse est probablement le signe le plus commun.


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« Notre objectif est de rendre cette image plus célèbre que la Joconde et d’aider les femmes à déceler plus tôt un cancer du sein pour sauver le maximum de vies » a déclaré Corrine Ellsworth Beaumont de Worldwide Breast.

Cancer du sein : le dépistage tous les deux ans toujours recommandé

octobre-rose |Dépistage du cancer du sein| Si un collectif de médecins (Cancer Rose, ndrl) a remis récemment en cause l’intérêt du dépistage, les autorités de santé continuent, pour le moment en tout cas, de le recommander à toutes les femmes âgés de 50 à 74 ans.

C’est ainsi qu’elles sont invitées à se faire dépister tous les deux ans même en l’absence de symptômes ou d’antécédents familiaux. Un dépistage qui est entièrement gratuit.

Début octobre, lors du lancement de l’opération « Octobre Rose », le Ministère de la Santé a tenu à rappeler que le cancer du sein tuait chaque année en France près de 12 000 femmes.

Et de rappeler que pour combattre cette maladie, la meilleure arme restait le dépistage car un cancer détecté tôt guérit dans 90% des cas.

L’occasion pour Marisol Touraine d’annoncer la rénovation profonde du programme de dépistage organisé du cancer du sein. Via les recommandations qui lui ont été remises par l’Institut national du cancer (INCa), sur la base du rapport du comité d’orientation de la concertation citoyenne et scientifique, la ministre de la santé veut moderniser le programme de dépistage organisé du cancer du sein en développant un parcours plus personnalisé, fondé sur une meilleure information des femmes, mieux coordonné et impliquant davantage le médecin traitant.

C’est ainsi qu’elle a confié à l’INCa et à la Direction générale de la santé (DGS) le soin d’élaborer un plan d’action cohérent assorti d’un volet d’évaluation et de recherche. Elle en présentera le contenu d’ici la fin de l’année.

Cancer du sein : le dépistage en hausse grâce à Angelina Jolie ?

En 2013, cette info avait fait le tour du monde. L’actrice américaine Angelina Jolie révélait avoir subi une double mastectomie préventive en raison d’un risque élevé de contracter un cancer du sein. Via une tribune publiée dans « Le New-York Times » l’actrice avait incité les femmes, notamment celles ayant des antécédents familiaux, à rechercher les informations, à interroger les experts médicaux et éventuellement à faire les choix nécessaires. Et il semblerait que son message ait été entendu.

©Universal Pictures France
©Universal Pictures France

En effet, et selon une enquête américaine, le nombre de dépistages du cancer du sein a très largement augmenté suite à la tribune de celle qui était encore la compagne de Brad Pitt.

Ainsi et selon deux chercheurs de l’Ecole de médecine de Harvard, l’effet « Angelina Jolie » est indéniable chez les femmes de 18 à 64 ans.

C’est ainsi que, 15 jours après sa publication, le nombre de tests pour les mutations des gènes BRCA1 et BRCA2 était 64% supérieur aux chiffres habituels. 6 mois après, ce taux était toujours 37% plus élevé.

Un effet dont s’est félicité Tony Howell, le directeur de la recherche scientifique au centre de prévention du cancer du sein.

Pour autant sachez que selon cette étude que le nombre de mastectomies lui n’a pas augmenté. Peut-être parce que les femmes qui se sont fait dépister n’étaient pas forcément les plus à risques !

« Cela suggère également que les annonces de célébrités peuvent atteindre un large public, mais peuvent ne pas cibler efficacement la population qui a le plus besoin de réaliser ces tests » a précisé Tony Howell

En 2015 pourtant…

En 2015 pourtant une étude réalisée au sein de l’hôpital universitaire de Manchester révélait que le nombre de mastectomies préventives avait doublé en l’espace de quelques mois. Un phénomène qui s’est surtout accentué début 2014, soit 9 mois après l’annonce d’Angelina Jolie.

Simple fruit du hasard ? Pas vraiment selon les médecins. Prenant en compte les délais entre la prise de décision et l’opération chirurgicale, ils se disaient persuadés de l’effet Angelina Jolie.

« Bien que nous n’ayons pas analysé la motivation des femmes, la corrélation suggère que cette montée en flèche peut être attribuée à “l’effet Angelina“ » avait alors déclaré Gareth E