L’Ice Bucket Challenge fait avancer la recherche médicale …


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Vous avez forcément déjà entendu parler du Ice Bucket Challenge… Non ? Alors laissez-nous vous en dire quelques mots. Il s’agit d’un défi qui consiste à se renverser ou à se faire renverser un seau d’eau glacée sur la tête. Une fois ce « geste » accompli,  vous devez inviter un ou plusieurs de vos amis à le reproduire.

Quel intérêt vous demandez-vous peut-être ? Attirer l’attention des médias comme du grand public sur la lutte contre la sclérose latérale amyotrophique également appelée maladie de Charcot. Une véritable action de sensibilisation qui a aussi été imaginée au cours de l’été 2014 afin de collecter des fonds pour aider la recherche médicale.

De nombreuses célébrités y ont d’ailleurs déjà participé à l’image de Mark Zuckerberg, Bill Gates, Oprah Winfrey, Jessica Biel, Johnny Hallyday, Teddy Riner ou bien encore Justin Timberlake.


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Deux ans plus tard, il est temps de tirer un premier bilan. Et il s’avère être excellent !

Selon des scientifiques de l’Université du Massachusetts (Etats-Unis) – ils se sont exprimés cette semaine dans les colonnes de la revue spécialisée Nature genetics – un nouveau gène impliqué dans le développement de cette maladie a  été découvert dans le cadre d’un projet intitulé MinE. Il s’agit du gène NEK1.

Et devinez comment ils ont pu financer leurs recherches ? Grâce bien sûr au succès de l’Ice Bucket Challenge qui a permis le financement de plusieurs études dont ce projet orchestré par 80 chercheurs issus de 11 pays.

Hier, jeudi 28 juillet 2016, l’Association pour la recherche sur la sclérose latérale amyotrophique (ARSLA), a décidé de lancer la nouvelle édition du « Ice Bucket Challenge ».

Pourquoi ? Et bien parce que si le phénomène semble être passé de mode, la maladie elle est toujours là. Toujours incurable et méconnue, on estime qu’elle touche plus de 500.000 personnes à travers le monde et qu’elle est responsable de près de 1.000 décès/an.  C’est d’autant plus inquiétant qu’il n’existe aucun traitement pour la stopper.

D’où l’intérêt de poursuivre le mouvement…  Il faut continuer à se mobiliser afin de récolter des fonds supplémentaires et aider la recherche à avancer plus rapidement.