Glyphosate : quand l’Europe repousse sa décision sur la prolongation de son autorisation


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CC0 Public Domain /Pixabay
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Il y a quelques jours à peine nous avons évoqué ici même le glyphosate, une substance active de l’herbicide « Round up » soupçonnée d’être cancérigène. Cet articile faisait suite à une enquête de l’association française « 60 millions de consommateurs » relative à la composition des tampons et serviettes hygiéniques pour femmes.

Aujourd’hui on apprend que la décision d’autoriser sa prolongation en Europe a été repoussée par la Commission européenne

Une option qui s’est imposée « naturellement » parce que l’UE n’avait tout simplement pas d’autre choix ! Selon Europe 1, elle n’aurait en effet pas obtenu une majorité, plusieurs pays européens ayant rejoint le camp des opposants. La majorité qualifiée (55% des Etats membres représentant 65% de la population de l’UE), nécessaire à son adoption, n’aurait en effet pas été atteinte.

Tout le monde n’est d’ailleurs pas d’accord à son sujet. Il n’y pas si longtemps l’OMS a qualifié cette substance de dangereuse pour la santé et l’a classée comme «cancérigène probable». Avis radicalement opposé de l’Autorité européenne de sécurité des aliments qui a de son côté estimé « improbable » ce risque.


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« Malgré le fait que la Grande-Bretagne et la Commission européenne s’associent pour défendre les intérêts de Monsanto, les gouvernements en Europe ont refusé de faire de leurs populations des rats de laboratoire en approuvant une nouvelle licence pour le glyphosate » a notamment déclaré une porte-parole de l’ONG Avaaz.