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Discrimination à l’embauche chez les femmes en surpoids

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CC0 Public Domain/Pixabay
CC0 Public Domain/Pixabay

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Selon les données du 9ème Baromètre du Défenseur des droits et de l’Organisation internationale du travail (OIT) – il porte sur la « Perception des discriminations dans l’emploi » – le surpoids et l’obésité sont encore et toujours de vrais freins à l’embauche. Cela se vérifie plus particulièrement  chez les femmes.

Au-delà des opinions exprimées par les chômeurs – ils sont nombreux à penser  que leur apparence physique a joué contre eux lors d’entretiens d’embauche –  les résultats de ce baromètre mettent en évidence la place importante qu’occupe dans les recrutements la conformité des candidats aux normes socialement admises, tant pour les codes vestimentaires, plus facilement modifiables, que pour les caractéristiques physiques, pourtant inaltérables.

Il ressort ainsi de ce rapport qu’avoir un style ou une corpulence « hors normes » constitue ainsi un inconvénient majeur pour être embauché et peut inciter les employeurs à questionner les candidats sur ces attributs lors des entretiens d’embauche. Bref l’apparence physique apparaît bien comme un frein à l’embauche alors que cette différence de traitement est bien sûr strictement interdite par la loi et peut faire l’objet de poursuites.


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Sans entrer dans les détails de ce long rapport (accessible intégralement ici en version PDF), sachez que les femmes seraient plus touchées que les hommes, 10% de celles étant au chômage déclarant avoir été discriminés à l’embauche à cause de leur apparence physique (contre 6% des hommes seulement). Les femmes obèses le déclareraient 8 fois plus souvent que celles dont l’IMC est dans la norme et les femmes en surpoids 4 fois plus. Quant aux femmes ayant un style atypique, elles signaleraient également 8 fois plus de discriminations liées à leur apparence que celles ayant un style classique ou décontracté.


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