Une pétition pour que Tampax dévoile la composition des tampons


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C’est une pétition qui fait beaucoup parler d’elle et agite les réseaux sociaux depuis de longues semaines déjà. Une jeune française, dont l’action est  soutenue par l’association « 60 millions de consommateurs », réclame que Tampax dévoile la composition de ses tampons hygiéniques.

A juste titre, elle s’étonne de ne trouver aucune information sur la composition des produits. Dans sa pétition en ligne elle réclame à Procter&Gamble, la multinationale qui a créé la marque Tampax, de faire apparaître la composition des tampons Tampax sur leurs emballages afin que toutes les utilisatrices, françaises et européennes, sachent ce qu’elles mettent durant leurs périodes menstruelles.

Une pétition qui n’est pas le fruit du hasard. Au mois de juin dernier on apprenait que Lauren Wasser, une star  des podiums américains, avait dû être amputée d’une jambe après avoir été victime une infection provoquée par le port d’un tampon hygiénique.

Agée d’à peine 24 ans et alors qu’une superbe carrière s’offrait à elle, la jeune femme a été victime de ce que l’on appelle : le syndrome du choc toxique.


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Il s’agit une infection rare et aiguë, potentiellemenet mortelle et qui est causée par une toxine bactérienne qui pénètre dans la circulation sanguine à la suite d’une infection par un agent pathogène (source). Les femmes qui utilisent des tampons peuvent en être victimes.

Après avoir frôlé la mort, la jeune femme a été touchée par la gangrène et sa jambe droite a du lui être amputée. Victime d’une très forte fièvre, les médecins avaient d’abord pensé à une simple grippe.

Des faits qui se sont déroulés il y a 3 ans déjà mais qui sont revenus la une des médias après que Lauren Wasser ait décidé de mener un combat afin de mieux informer les femmes sur les risques encourus « Vous savez que la cigarette peut vous tuer alors si vous en consommez, c’est votre choix. Si j’avais su que je risquais un syndrome de choc toxique, jamais je n’aurais utilisé de tampons… Ce produit a détruit ma vie. »

Pour en revenir à la pétition de cette jeune française, sachez qu’elle approche doucement mais sûrement les 42 000 signatures. Elle est accessible en cliquant ici