Accusé à tort de maltraitance, un couple séparé de sa fille depuis 3 ans


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Incroyable et terrible histoire que celle de ce couple de Rambervillers qui a été accusé à tort de maltraitance sur son bébé. En 2012, et alors que la petite fille n’est âgée que de 3 mois, ses jeunes parents se voient retirer la garde de leur fille placée alors dans une famille d’accueil. En cause la présence d’hématomes qui apparaissent sur tout son corps.

Somnolente et parce qu’elle refuse de téter, la petite fille est emmenée chez le pédiatre qui décide de son hospitalisation à l’hôpital pour enfants de Brabois. Le médecin alors chargé de l’examiner constate la présence de bleus et d’hématomes et soupçonne une possible maltraitance. Il décide alors d’alerter les services sociaux.

Placés en garde à vue, puis mis en examen et poursuivis pour violences volontaires sur mineur de moins de 15 ans, les deux parents vivent un véritable enfin durant presque 3 ans. Ils clament haut et fort que leur fille souffre d’une maladie génétique et réclame des analyses mais personne ne les écoute d’autant que deux médecins confirment la thèse du premier.


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Sauf qu’il aura fallu attendre plus de 3 ans pour que la justice ne se décide enfin à relaxer le couple. La fille n’a jamais été battue mais souffre bien d’une maladie génétique très rare, l’angiœdème héréditaire. Une maladie dont souffrait déjà la maman et qui se caractérise notamment par des bleus, gonflements et autres contusions.

Et c’est durant un droit de visite de quelques heures qu’ils ont discrètement emmené leur fille passer un examen sanguin et qui n’a fait que confirmer que l’angiœdème héréditaire. C’est à partir de ce résultat qu’ils ont contacté un spécialiste de cette maladie au CHU de Grenoble. Et c’est grâce à son témoignage qu’ils ont pu enfin être innocentés !

Aujourd’hui, et selon les informations de l’Est Républicain, ils ont été relaxés par le Tribunal Correctionnel de Nancy et devraient retrouver progressivement la garde de leur fille. Ils ont l’intention de déposer plainte contre le services sociaux et le CHU de Brabois parce qu’ils se sont toujours opposés à cette prise de sang qui aurait pourtant pu leur éviter ces 3 années de cauchemar.